Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent ces derniers jours, vous êtes de plus en plus nombreux !
J’aime commencer mes conférences par une citation et en ce moment j’abuse de celle-ci :
“La meilleure façon de prédire l’avenir c’est de le créer !” Peter Drucker
J’aime le renvoi direct à l’action plutôt qu’à la parole et elle fait écho à ma vision du Future of Work qui n’est pas un ensemble de prédictions mais bien des outils, des bonnes pratiques, des process qui existent déjà et sont intégrés par une minorité de personnes considérés comme “en avance sur leur temps”, jusqu’à ce qu’ils soient intégrés par une majorité de personnes et deviennent la norme.
Il y a deux semaines, nous nous sommes rassemblés avec les partenaires de Work in Progress le temps d’une journée pour vivre le Future of Work et ne pas se contenter de le montrer.
Plongée dans cette journée riche de questionnements pour aboutir à des engagements concrets.
Bonne lecture,
Sam
Un peu de contexte
Avant de rentrer dans les réflexions, un peu de contexte. Nous étions 8 participants issus de 5 entreprises différentes : SThree, Randstad, MAIF, Natixis et comet. Des entreprises de toutes tailles et opérant sur des marchés variés. La journée était animée par Camille Rabineau et Céline Munsch, ensemble elles avaient préparé plusieurs ateliers pour nous occuper du matin au soir sur ce sujet du futur du travail.
Il y a quelques mois je les avais contactées pour leur demander de construire une journée pour réfléchir à la vision que nous avions de l’entreprise de demain et donner l’occasion à chacun de se projeter dans le Future of Work afin de déterminer les meilleures façons d’y parvenir.
Nous nous sommes rassemblés dans les beaux espaces de Comet Meetings, à Paris et la journée était retransmise en direct sur Zoom !
2050 c’est demain
En fonction du point de vue, ou plutôt de l’organisation depuis laquelle nous nous plaçons, le futur du travail est déjà le présent du travail.
Le premier atelier conçu par Camille et Céline nous a rassemblé en deux groupes de quatre. A partir d’une feuille blanche, nous nous sommes interrogés sur l’entreprise en 2050 : à quoi ressemblera le travail dans une trentaine d’années ? Et nous avons laissé libre cours à notre imagination pour décrire au mieux et sous des aspects variés le travail de demain.
Au bout d’un moment, nos réflexions se sont recentrées sur 5 thématiques bien précises :
La géographie du travail
L’hybridation du travail
Le pouvoir
L’impact social
L’apprentissage tout au long de la vie
A mesure que le temps passait, les visions se faisaient de plus en plus précises, en échangeant pour présenter leurs idées aux autres avant de se mettre d’accord, les participants sont poussés à creuser et à aller plus loin que leurs premières intentions.
A la fin de l’atelier, nous avions une vision très optimiste et positive du travail en 2050, si nous l’appliquions telle que décrite, pour certains il s’agirait d’une véritable révolution, pour d’autres, beaucoup plus minoritaires, il n’y aurait pas de grands changements tant certaines pratiques sont déjà ancrées dans le fonctionnement quotidien.
Au-delà de la vision, du concret !
Maintenant que notre vision est définie, que nous avons un cap, il faut entrer dans la partie la plus importante, tracer le chemin qui va nous permettre de parvenir à cette vision. Camille et Céline nous ont demandé par duo de réfléchir pour ces cinq thématiques, aux actions concrètes qui nous permettraient de l’atteindre.
Après en avoir discuté, une bonne quinzaine d’idées par thématique ont germé dans nos esprits, certaines très simples à mettre en place, presque du jour au lendemain, d’autres beaucoup plus compliquées, dans tous les cas, toutes nécessitaient un suivi de long terme.
A ce moment-là, nous nous sommes rassemblés et nous avons présenté aux autres duos nos propositions pour parvenir à notre vision et nous les avons classées sur une matrice 4x4 en fonction de leur faisabilité et de leur impact.
Cela nous a permis d’y voir plus clair sur les actions à prioriser : en commençant par celles qui avait un fort impact et faciles à mettre en place. Nous nous sommes aussi rendu compte que parmi les solutions proposées, aucune n’entrait dans la case “faible impact et difficilement réalisable” et qu’il n’y avait alors rien à mettre à la poubelle mais plutôt beaucoup de travail pour mettre en place cette série d’actions !
Avant de nous lancer corps et âmes dans ces transformations, il nous fallait connaître les vents porteurs et les vents contraires que nous allions rencontrer en chemin !
Pour ce nouvel atelier, c’est individuellement que nous avons commencé à réfléchir aux différents sujets qui allaient nous porter et jouer le rôle d’accélérateurs jusqu’à cette vision ou au contraire nous ralentir en chemin. Puis nous avons mis en commun nos réflexions et en avons débattues.
Certains éléments comme “les crises” se sont retrouvés dans les deux catégories, ils accélèrent le progrès tout en le ralentissant.
Pour conclure cette journée, et à partir des dizaines d’actions concrètes identifiées ensemble, chaque participant a repris la casquette de son entreprise et a choisi de s’engager sur un ou plusieurs sujets à porter auprès de son service, de son entreprise tout entière ou à intégrer dans son organisation personnelle.
C’est à mon sens le point d’orgue de cette journée, le moment où l’on bascule d’un bon moment passé ensemble à imaginer le futur, à la planification et la mise en place de nos efforts de réflexion afin qu’ils produisent des effets concrets et ne restent pas seulement des bonnes idées au fond d’un tiroir (ou plutôt, au fond d’un Drive. ☁️)
Pour l’instant, le temps écoulé depuis cette journée est trop court pour mesurer les effets concrets qu’elle a pu avoir. Il faudra faire le point dans quelques mois, mais j’ai bon espoir que nos réflexions débouchent sur des mises en place concrètes, à la fois par les engagements pris, mais aussi sur toutes les bonnes idées évoquées au fil de la journée qui inspirent et donnent une direction à suivre.
Plutôt que d’essayer de le prédire, inventons et créons le futur du travail, dès aujourd’hui !
Si à la lecture de ce billet vous avez envie de mener des réflexions similaires au sein de votre organisation, écrivez-moi et discutons de ce que nous pouvons créer ensemble : sam.durand.pro@gmail.com
News 🔥
Je suis passé la semaine dernière sur le plateau de BSmart pour présenter Work in Progress à Arnaud Ardoin.
Noémie m’a invité sur son podcast The Storyline pour parler création de contenu et marketing !
Alexis a demandé à 21 de ses anciens invités de Tribu Indé de donner un bon conseil à un freelance débutant. Actionnable et concret, l’épisode est à écouter ici.
En parlant de podcasts, les épisodes hors-séries de Work in Progress sont désormais disponibles sur les plateformes de streaming en plus de YouTube ! Tapez “Work in Progress” dans la barre de recherche pour les trouver.
Documentaire 🎥
Jeudi j’étais à Lyon pour la première avant-première de Work in Progress. Quel plaisir de vous rencontrer à cette occasion et entendre vos retours sur le documentaire ! Les restrictions actuelles nous obligent à avoir une jauge très réduite de participants ce qui, en fin de compte, crée des formats très sympas où les discussions se font plus naturellement que lors d’un grand événement. Au programme : table ronde avec les partenaires, projection et discussions !
Dans les prochains jours je serai à Paris pour une avant-première sur un format hybride (toujours chez nos amis de Comet Meetings) que vous pourrez suivre en ligne, puis à Bordeaux et Lyon ! Il reste très peu de places disponibles, si vous voulez y participer c’est le moment !
Dès que la situation le permettra, nous aurons d’autres projections dans toute l’Europe, je vous tiendrai au courant ! (tiens tiens, une bonne excuse pour voyager ✈️)
Et dans quelques semaines, Work in Progress sera disponible en ligne, sur une plateforme, stay tuned!
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Bonne journée ! 🌞