Bonjour à toutes et à tous,
Il y a quelques mois, Polina Marinova, l’auteure de The Profile écrivait “what you read is what you become” et donnait des conseils pour améliorer sa consommation de contenus, admettant que nous consommons tous du junk content. Je suis le premier à mettre YouTube ou Netflix en fond lorsque je cuisine, lorsque je fais du sport ou à scroller Insta avant de dormir. Une bonne partie de ma consommation de contenus fait partie de mon travail de veille et j’ai appris énormément tant à travers des vidéos que des articles ou des podcasts, mais il y a aussi une grande part de divertissement pur, parfois génial et recherché, et parfois automatique et dont je pourrais bien me passer.
Le contenu, quand il n’est pas seulement consommé mais digéré puis mis en pratique est une formidable source d’inspiration, il fait partie du cycle de l’innovation et permet de progresser. C’est avec cette vision que j’ai voulu créer le documentaire Work in Progress. Aujourd’hui je me penche sur la façon dont les bons contenus nous font passer de l’inspiration à l’action !
Et je vous donne la date de sortie de Work in Progress ! 👀
Bonne lecture,
Sam
Pourquoi je consomme ?
Il n’y a jamais eu autant de contenus disponibles en ligne, c’est une des conséquences de la chute des barrières à l’entrée et l’une des caractéristiques de la Passion Economy : n’importe qui peut créer du contenu. Lancer une newsletter, un blog, un podcast, une chaîne YouTube, un compte Tik Tok… autant de contenus qui peuvent être partagés gratuitement et c’est évidemment quelque chose de formidable, l’offre est tellement riche que chacun peut trouver chaussure à son pied et se rassembler autour de créateurs de niche.
Dans le même temps en revanche, il devient plus difficile d’effectuer sa sélection, et d’accéder aux contenus qui nous intéressent réellement tant l’offre est pléthorique !
Il peut arriver d’avoir l’impression de ne pas avoir le temps de tout écouter, de tout lire, de tout regarder tant les contenus sont éphémères et l’on passe rapidement au suivant.
Lorsque je consomme du contenu, je cherche à éveiller mon esprit, à générer des réflexions, à découvrir de nouvelles idées qui peuvent entrer, ou non, en contradictions avec les miennes. Le but d’un bon contenu est qu’il fasse parler de lui, qu’il soit recommandé et critiqué, qu’il donne envie d’aller creuser une thématique.
Un même contenu n’est pas compris de la même façon par tous ses consommateurs, on retient tous quelque chose de différent d’un article ou d’un podcast, nous n’interprétons pas de la même façon un documentaire. Chaque contenu consommé permet de forger sa propre vision du sujet abordé, de renforcer ses positions ou au contraire de les faire évoluer.
Work in Progress, on regarde et après ?
Si j’ai choisi de me lancer dans la création d’un documentaire, c’est pour partager une vision du travail forgée depuis quelques années maintenant, et permettre aux spectateurs de s’approprier la vision présentée tout en passant un bon moment.
J’ai été agréablement surpris lors des avant-premières de voir certains spectateurs sortir leurs carnets et prendre des notes sur quelques passages du documentaire. 😍
A l’issue des sessions je passais du temps à répondre aux questions des participants, certains adhéraient complètement au message, d’autres partiellement et m’ont fait réfléchir à d’autres angles.
Sur tous les échanges, j’ai adoré découvrir que certains étaient d’accord avec le discours d’un intervenant mais farouchement opposé au discours d’un autre, et c’était l’exact inverse pour la personne assise à côté d’eux.
Work in Progress sert avant tout à agiter les idées, à créer des débats sur le Future of Work en général, à informer sur d’autres pratiques de management, sur d’autres formes d’organisations, sur d’autres parcours possibles.
C’est comme une petite graine plantée dans le cerveau des spectateurs, pour certains elle va germer immédiatement, pour d’autres cela prendra plusieurs semaines, plusieurs mois, et peut-être qu’elle ne germera jamais.
Toute bonne politique de transformation prend sa source dans l’inspiration, avant de partir d’une feuille blanche le réflexe est plutôt d’aller voir ailleurs ce qu’il se passe et comment ça fonctionne. Si j’ai envie demain de mettre en place une nouvelle politique de rémunération ou de télétravail, mon premier réflexe ne sera pas de m’installer face à Excel pour l’inventer mais plutôt d’aller fouiller dans Evernote dans les articles et podcasts annotés sur la thématique, puis écrire à certains de mes contacts pour leur demander leur avis sur tel ou tel contenu.
J’ai rempli la première partie de mon objectif en inspirant grâce à ce documentaire, maintenant je me concentre sur la deuxième partie : faire passer de l’inspiration à l’action.
Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, je me rendrai en entreprises et dans des écoles pour des projections privées du documentaire. Il s’agit souvent d’un bon point de départ pour lancer des réflexions en interne et prendre le prétexte d’une projection (à distance ou en présentiel) pour se rassembler et créer des discussions autour de sujets trop souvent négligés mais plus que jamais essentiels.
Concrètement, les projections s’accompagnent généralement d’une table ronde pour débattre de ce que nous avons vu ensemble, faire émerger des visions en interne et tenter de réfléchir à la façon dont on peut s’approprier des concepts présentés.
Pour d’autres entreprises qui veulent aller un cran plus loin, ce sont des ateliers qui sont créés pour l’occasion, sur le Future of Work en général ou sur un pan en particulier de celui-ci.
Si l’idée d’un tel événement vous tente, écrivez-moi pour en discuter : sam.durand.pro@gmail.com ⚡
News 🔥
J’ai été plus discret ces derniers temps pour me concentrer sur les derniers détails de la livraison de Work in Progress et sa distribution à l’international ! Les communications vont s’intensifier à nouveau à mesure que l’on s’approche de sa date de sortie !
Je suis passé sur le podcast Vocation de Jasmine et Carla, un chouette moment de discussion ! Je reviens surtout sur mon parcours d’étudiant et mes premiers projets.
Si vous avez l’habitude de lire Management Magazine, vous savez déjà où Work in Progress sera diffusé ! J’ai rédigé une tribune pour le numéro d’avril : “Le travail n’a plus à être un fardeau !”
Cette semaine, j’ai aimé la vidéo de Céline Marty qui revient sur la fin du travail.
Pour changer de mes déplacements à Paris, j’ai pris la route de la Suisse quelques jours la semaine passée pour assouvir mes envies de ski, restreintes cette année par la fermeture des remontées en France. J’ai eu du mal à cacher sous mon masque mon sourire béat pendant ces 3 jours en Helvétie ! 🇨🇭
Depuis le collège, ma mère me répète de faire 10mn d’espagnol tous les jours pour progresser, pendant longtemps je n’en ai pas vu l’intérêt et je trouvais qu’être capable de commander une paella en vacances me suffisait largement. Cette semaine, j’ai négocié en espagnol la cession des droits du documentaire pour l’Espagne, gracias mama. ❤️
Documentaire 🎥
Si le teasing a été aussi long c’est parce qu’il a démarré dès le premier jour de tournage, avec l’envie de partager cette folle aventure où j’ai eu l’occasion de faire beaucoup de “premières fois”, et qu’il aura été rallongé par quelques restrictions liées au COVID.
Quoi qu’il en soit, sortir un tel projet en un an reste plutôt rapide par rapport aux circuits de financement et de production traditionnels.
J’ai aujourd’hui le plaisir de vous donner rendez-vous, si vous êtes en France, le 27 avril sur la plateforme Welcome Originals pour découvrir Work in Progress ! Je suis content de ce premier diffuseur, je lis avec intérêt la partie média de Welcome to the Jungle tout au long de l’année et leur plateforme est canon avec de superbes productions !
Le documentaire sera aussi disponible sur d’autres plateformes et à l’international à partir du mois de juin ! 🌞
En attendant je ne peux que vous inviter à (re)voir les coulisses et les épisodes hors-séries sur la chaîne YouTube !
Work in Progress est un documentaire soutenu par SThree, Randstad, Le MAIF Start up Club, Natixis, comet et LittleBig Connection.
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Bonne journée ! 🌞